Winterreise

Chef-d’œuvre du jeune Schubert déjà proche de la fin, le cycle de lieder Winterreise (« Le Voyage d’hiver »), D. 911 raconte une histoire, certes métaphorique mais qu’il est pertinent de suivre avec les pas du Wanderer. Pour un public non germanophone, ce n’est pas évident… D’où cette version des 7 premiers Lieder du cycle, proposée en novembre 2013, dans laquelle chacun des poèmes est d’abord conté, avant d’être chanté.

La sombre atmosphère hivernale, le paysage intérieur en proie au doute, la maturité de la confrontation à la mort, renvoient à un espace mental et à des sons étouffés par la neige. Mais chacun peut suivre ce chemin de son propre pas de voyageur.

Schubert est un compositeur de l’intime et sa sensibilité se dévoile particulièrement dans le Lied, en apparence avec le chant, mais en réalité souvent plus profondément dans la partie de piano. La relation entre le pianiste et le chanteur est donc essentielle, car il faut leur unité pour exprimer la solitude du moi romantique schubertien…

Au piano, Gaspard Brunet, avec Jean-Pierre Sicard, baryton, dans

Gute Nacht

Die Wetterfahne

Gefrorne Tränen

Erstarrung

Der Lindenbaum

Wasserflut

Auf dem Flusse